CIE DU KAÏROS / David Lescot

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RÉSUMÉ

C’est l’histoire d’un enfant de 6 ans donc, qui sait lire et écrire depuis peu, et souhaite mettre ces nouvelles capacités au service d’un projet de grande ambition : léguer l’histoire de sa vie à la postérité. Car il a vu son grand-père, homme important, homme éminent, procéder de la sorte, et il se demande pourquoi il ne ferait pas la même chose. Notre personnage va donc se livrer au récit rétrospectif des événements marquants de sa propre existence :
 
• il va nous raconter sa naissance, du moins ce qui lui en reste, autant dire que c’est assez confus.
• il pourra témoigner de cet âge de la vie qui précède l’acquisition du langage, et qui reste encore assez présent à son esprit, car sa mémoire est prodigieuse, on le lui a souvent dit. Il nous expliquera notamment pourquoi les bébés pleurent, il décryptera pour nous les babils, ces langages qu’on dit inarticulés alors qu’en fait ils sont très cohérents et qu’il faut juste savoir les traduire, il nous racontera ce que cela fait d’être incompris…
• il nous détaillera les différentes phases de ses apprentissages, notamment l’acquisition du comptage.
• il retracera l’épopée de la crèche, ce monde social à la fois âpre et festif, qui obéit à sa propre logique, et où les relations avec les autres recommencent chaque jour à zéro.
• il se livrera à une comparaison du système de la crèche et de celui de l’école maternelle, et la découverte de cette notion encore nébuleuse : le travail.
• en parallèle de toutes ces expériences seront narrés les événements familiaux et leurs bouleversements, comme la naissance de sa petite sœur, dont l’observation ravive ses propres souvenirs.
 
Mais comme il ne maîtrise pas non plus encore l’écriture avec la virtuosité qu’il voudrait, et qu’en même temps il ne veut rien oublier, il trouve des stratagèmes pour noter certains événements ou établir certains portraits, avec d’autres moyens que l’écriture, notamment en en faisant des chansons. Car on n’oublie jamais les chansons, c’est en elles que se déposent les souvenirs des choses, des moments, et des sensations.

DAVID LESCOT

Son écriture comme son travail scénique mêlent au théâtre des formes non-dramatiques, en particulier la musique, la danse ainsi que la matière documentaire. Il met en scène ses pièces Les Conspirateurs (1999, TILF), L’Association (2002, Aquarium) et L’Amélioration (2004, Rond-Point). En 2003 Anne Torrès crée sa pièce Mariage à la MC93-Bobigny, avec Anne Alvaro et Agoumi. Sa pièce Un Homme en faillite qu’il met en scène à la Comédie de Reims et au Théâtre de la Ville à Paris en 2007, obtient le Prix du Syndicat national de la critique de la meilleure création en langue française. De 2006 à 2011, la pièce est montée à de nombreuses reprises, en Allemagne, Ecosse, Argentine, Portugal, Japon… L’année suivante, la SACD lui décerne le prix Nouveau Talent Théâtre. David Lescot est artiste associé au théâtre de la Ville et au Théâtre de Villefranche-sur-Saône. Il a été artiste associé pour le premier mandat de Marcial Di Fonzo Bo à la Comédie de Caen. Il met en scène L’Européenne au Théâtre de la Ville, dont le texte obtient le Grand Prix de littérature dramatique en 2008, et qui tourne en France et en Italie en 2009 et 2010. C’est en 2008 qu’il crée La Commission centrale de l’Enfance, récit parlé, chanté, scandé des colonies de vacances créées par les juifs communistes en France, qu’il interprète seul accompagné d’une guitare électrique tchécoslovaque de 1964. Le spectacle débute à la Maison de la Poésie à Paris, puis est au Théâtre de la ville en 2009, et en tournée en France et à l’étranger (Argentine, Espagne, Italie, Russie, République tchèque…) durant cinq saisons. David Lescot remporte pour ce spectacle en 2009 le Molière de la révélation théâtrale. En 2010 est repris au Théâtre de la Ville L’Instrument à pression, concert théâtral dont il est auteur et interprète aux côtés de Médéric Collignon, Jacques Bonnaffé, Odja Llorca, Philippe Gleizes, Olivier Garouste, dans une mise en scène de Véronique Bellegarde. À l’invitation du Festival d’Avignon et de la SACD, il participe au « Sujet à Vif » et créée 33 tours, en scène avec le danseur et chorégraphe DeLaVallet Bidiefono (juillet 2011). Le spectacle est repris au Festival Mettre en scène à Rennes sous le titre 45 Tours, puis au Théâtre de la Ville à Paris en 2012. Sa pièce Le Système de Ponzi, est une œuvre chorale et musicale consacrée aux démesures de la finance. Elle est créée en janvier 2012 dans une mise en scène de l’auteur au CDN de Limoges, puis au Théâtre de la Ville, et en tournée en France (Blois, Nancy, Saint-Etienne, Strasbourg…) Il met en scène en novembre 2012 Les Jeunes, une pièce en forme de concert de rock dédiée à l’adolescence (Théâtre de la Ville, Filature Mulhouse, CDN de Limoges, Criée Marseille..) Le spectacle est repris la saison suivante en tournée en France et outre-mer. Il dirige aux Bouffes du Nord Irène Jacob et les musiciens Benoît Delbecq, Mike Ladd, D’ de Kabal, Steve Arguelles, Ursuline Kairson dans Tout va bien en Amérique (mars 2013). En 2014 il crée Nos Occupations, à la Filature de Mulhouse, où il est associé, puis au théâtre de l’Union à Limoges et au Théâtre de la Ville à Paris. La même année a lieu au Monfort Ceux qui restent, qu’il met en scène à partir d’entretiens réalisés avec Wlodka Blit-Robertson et Paul Felenbok, qui vécurent enfants dans le ghetto de Varsovie. Le spectacle obtient le Prix de la Meilleure création en langue française du Syndicat de la Critique, et est repris au Théâtre de la Ville en mars 2015, puis en tournée en France et à l’étranger. En 2015, il créé le spectacle jeune public J’ai trop peur, commande du Théâtre de la Ville qui tourne dans tout la France depuis (plus de 500 représentations). Puis Les Glaciers Grondants, pièce chorale pour onze comédiens, danseurs, circassien et musiciens, sur le climat et la COP 21 (création à la Filature – SN de Mulhouse puis représentation aux Abbesses – Théâtre de la Ville et en tournée en France et à l’étranger). En 2016, il créé à la Comédie Française – Vieux Colombier Les Derniers jours de l’Humanité de Karl Kraus. En 2017, il créé à Jazz in Marciac en collaboration avec le compositeur et musicien Emmanuel Bex La Chose Commune, spectacle musical sur la Commune de Paris (Théâtre de la Ville puis tournée en France). Il créé également dans le cadre des Portraits de la Comédie de Caen Portrait de Ludmilla en Nina Simone (tournée de 200 dates en France et à l’étranger depuis sa création en 2017). En 2018, il créé à la Comédie Française-Vieux Colombier Les Ondes Magnétiques, spectacle sur les radios libres et les années Mitterrand pour lequel il obtient à nouveau le Prix de la Meilleure création en langue française du Syndicat de la Critique. En juin 2019 au festival Le Printemps des Comédiens, il crée une comédie musicale, Une femme se déplace ( au Théâtre de la Ville en décembre 2019, reprise en 2020, 2021). Il monte en 2011 son premier opéra : The Rake’s Progress Stravinsky à l’Opéra de Lille. Suivent en 2013 Il Mondo Della Luna de Haydn à la MC93-Bobigny, avec les chanteurs de l’Atelier lyrique de l’Opéra Bastille, puis en 2014 La Finta Giardiniera de Mozart de nouveau à l’Opéra de Lille puis à l’Opéra de Dijon, avec Emmanuelle Haïm à la baguette, et en 2017 La Flûte enchantée à l’Opéra de Dijon sous la direction de Christophe Rousset. Il collabore avec L’Opéra de Lille en 2019 pour Trois Contes, une création lyrique contemporaine avec le compositeur Gérard Pesson dont il écrit le livret et fait la mise en scène. En 2020 : mise en scène de Les Châtiments à l’Opéra de Dijon. Composition Brice Pauset, livret de Franz Kafka, direction musicale : Emilio Pomarico. David Lescot est membre fondateur de la Coopérative d’écriture, qui regroupe 13 auteurs (Fabrice Melquiot, Marion Aubert, Rémi De Vos, Enzo Cormann, Natacha de Pontcharra, Pauline Sales, Yves Nilly, Samuel Gallet, Nathalie Fillion, Mathieu Bertholet, Christophe Pellet et Eddy Pallaro).
Les pièces de David Lescot sont publiées aux Editions Actes Sud-Papiers, elles sont traduites publiées et jouées en différentes langues (chinois, anglais, allemand, portugais, japonais, roumain, polonais, italien, espagnol, russe). Ceux qui restent est éditée chez Gallimard dans la collection Haute Enfance.
 

PRODUCTION-DISTRIBUTION

Texte, mise en scène & musique David Lescot
Scénographie Alwyne De Dardel
Conception sonore, électronique Anthony Capelli
Costumes Olga Karpinsky
Perruques Catherine Bloquère
Lumières Paul Beaureilles
Collaborateur Artistique Romain Pignoux
Avec En Alternance Louise Guillaume, Mirabelle Kalfon
 
A partir de 6 ans
Durée 45 mn
Texte édité chez Actes Sud Papier Heyoka en janvier 2022

 
Production Théâtre de Sartrouville et des Yvelines–CDN
Coproduction Théâtre de Sartrouville et des Yvelines, CDN – Compagnie du Kaïros avec la participation artistique du Jeune Théâtre national. Spectacle créé dans le cadre d’Odyssées 2022, festival de création théâtrale enfance et jeunesse conçu par le Théâtre de Sartrouville et des Yvelines-CDN, en partenariat avec le conseil départemental des Yvelines. La compagnie du Kaïros est subventionnée par le ministère de la Culture/DRAC Île-de-France. Texte édité chez Actes Sud Papier Heyoka en janvier 2022. David Lescot est artiste associé au Théâtre de la Ville Paris
 
La compagnie du Kaïros est subventionnée par le Ministère de la Culture – DRAC Ile de France

 

DOSSIER DE PRESSE


PHOTOS

©Jean-Marc Lobbé


CALENDRIER 22/23

– 11 au 14 octobre : scène nationale de Chateauroux
– du 13 au 15 novembre : scène nationale du Creusot
– 25-26 novembre : Théâtre des Sablons à Neuilly
– du 15 au 17 décembre : CDN de Sartrouville
– 13-14 janvier : St Symphorien de Lay 
– du 26 au 28 janvier : Le Pivo/Festival du Val d’Oise
– du 3 au 26 février : Théâtre de la Ville – Paris
– du 14 au 24 mars : CDN de Béthune
– du 29 mars au 1er avril : scène nationale de Sénart
– du 11 au 14 avril : CDN de Caen
– 15-16 mai : Bully-les-Mines (62) avec Culture Commune