Projet de création chorégraphique au musée
Nadia Vadori-Gauthier
LA PIÈCE
Dans le contexte d’Une minute de danse par jour, acte quotidien de résistance poétique, je danse depuis plus de sept ans auprès des œuvres dans divers espaces muséaux : Musée d’Art Moderne de Paris, Centre Pompidou, Musée du Louvre, MNAAG-Guimet, Musée du Luxembourg, Palais de Tokyo, Musée des Beaux-Arts de Tours, RMN Grand Palais, cité de L’architecture et du Design, Musée de l’Homme, Musée Delacroix, Maison Victor Hugo, Musée des Arts et Métiers, Musée Carnavalet, Maison de la Photographie, Maison Blanche Le Corbusier, Musée Bourdelle, LAAC Dunkerque, Musée Zadkine, Museon Arlaten, Arles, Musée de l’Arles Antique… j’ai par ailleurs réalisé des parcours dansés et des performances collectives au Musée du Quai Branly, au Palais de Tokyo et au Musée des Moulages de Lyon.
Aujourd’hui, je souhaite partager les trésors que m’a apporté ce compagnonnage silencieux avec les tableaux, les sculptures, dans les salles désertes lors des horaires de fermeture. Après quelques années hors des scènes, je reviens à un projet de création et compose un opus pour trois danseurs, des œuvres et des spectateurs, à partir d’un dialogue avec les œuvres picturales. Par la méthode de danse Corps sismographe ; élaborée au fil de ma pratique, la danse fait signe de dimensions multiples et simultanées du réel, interconnectant intériorité et extériorité, visible et invisible, passé, présent et futur. J’ai choisi trois danseurs, deux femmes et un homme, qui ont des qualités de danse et d’intériorité et qui savent se connecter à des champs qui débordent la perception ordinaire. Margaux Amoros et Anna Carraud sont déjà formées à des éléments de cette pratique. Elles ont, avec moi, une expérience de composition instantanée et de danse dans la nature, en résonance cellulaire et moléculaire aux éléments naturels. Liam Warren est venu danser à plusieurs reprises avec moi, au musée, dans le cadre de mes « minutes de danse ». J’ai pu constater sa subtilité et sa force de connexion instantanée à divers contextes subtils. Ce sont trois artistes, trois interprètes capables « d’alchimie », pouvant traduire l’invisible en visible et de transmuter, par leurs danses, l’ombre en or. Cette fois, je ne danse pas. Je transmets, je partage, je compose. J’ouvre pour d’autres, des chemins que j’ai défrichés seule, et cette perspective m’emplit de joie.
Je compose une première édition de cette pièce pour le MAM, qui m’a si souvent ouvert ses portes. Le dispositif est transposable dans tout autre musée ou des œuvres sont exposées.
Nadia Vadori-Gauthier
DISTRIBUTION
Chorégraphe Nadia Vadori-Gauthier
Interprètes Margaux Amoros, Anna Carraud, Liam Warren
Administrateur de production Jean-Baptiste Clément
PRODUCTION
Cie Le prix de l’essence
Coproduction : MAM, micadanses-Paris
Accueil en résidence : micadanses-Paris
Première : Festival Faits d’Hiver 2023, MAM
DOSSIER DE PRESSE
PHOTOS
©Photos libre de droits
ÉTAPE DE CRÉATION D’IL NOUS FAUDRA BEAUCOUP D’AMOUR
CALENDRIER
> Danses en solo avec les œuvres – réalisées
> Printemps 2022 – Première résidence de création avec 3 danseurs / micadanses-Paris et MAM – Voir la vidéo du travail en cours
> La Colline de Chaillot les 21 et 22 mai 2022 de 14 à 17h – Parcours chorégraphiques pour trois danseurs, dans les espaces des collections permanentes du MAM
> Automne 2022 – Seconde résidence de création avec 3 danseurs
> Festival Faits d’hiver, les 9, 11 et 12 février 2023 – Création de Il nous faudra beaucoup d’amour, pièce chorégraphique pour 3 danseurs au Musée d’Art Moderne de Paris