Compagnie du Bredin
HISTOIRE
Parce qu’un petit garçon dévale un escalier alors qu’il ne sait pas encore marcher, on le surnomme Buster. Trop jeune pour jouer la comédie, son père saltimbanques se sert de lui sur scène comme d’un projectile, il le lance, le balance et l’envoie valdinguer. Alors le garçon apprend à tomber, à ne pas se blesser, à vaincre la douleur malgré la brutalité des chutes. Ainsi est né Buster Keaton. C’est sur les traces de cet étonnant personnage que s’élance une jeune femme. À travers lui, c’est de son frère handicapé qu’elle veut parler : Henri, mené à la baguette par un père aussi violent qu’aimant, à l’épreuve d’éprouvantes séances de rééducation pour devenir un garçon comme les autres. Laurent Vacher s’empare de ces deux destins singuliers, dissemblables et pourtant si proches. Ce portrait de deux hommes en inadéquation avec le monde qui les entoure pose la question du regard que l’on porte sur l’autre.
INTENTIONS
Le burlesque, c’est rire des drames…
Il y a toujours des raisons très personnelles qui me mènent à une mise en scène : des lectures, des rencontres, le hasard… Mais je crois de moins en moins au hasard et de plus en plus aux fruits d’une recherche continue sur mon rapport aux autres, sur ma façon d’interroger le monde. Je suis un raconteur d’histoires, mais pour ce faire, il faut que ces histoires me délivrent, m’allègent du monde, ou m’aident à me comprendre. « Regarder au plus loin pour se connaître au plus près », dit Giordano Bruno. Ce précepte peut s’appliquer à l’inverse : regarder au plus près d’un sentiment, d’un état personnel peut donner naissance à un propos concernant le plus grand nombre.
Mes mises en scène sont des partages avec l’équipe que je rassemble, puis avec les spectateurs. Donc très vite, ces résonances intimes se transmettent, se partagent, se modifient et s’interprètent.
Avec Le Garçon incassable, dès la première lecture, j’ai su que j’en ferai un spectacle. Je ne me suis pas demandé si c’était possible ou comment faire. Le Garçon incassable est devenu une nécessité.
Dans ce roman, il y a un peu mon histoire… Laurent Vacher
PORTRAIT DU BREDIN
La Compagnie du Bredin a été créée en 1998 autour de deux axes principaux :
— La mise en place d’une structure qui se donne les moyens de travailler sur la création théâtrale contemporaine, la production d’œuvres originales, leur exploitation, et leur diffusion sur le réseau national, européen, et international.
— L’orientation des créations vers un travail de proximité et de contact avec de nouveaux publics par une pratique active des différentes formes que permet le théâtre : en appartement, dans la rue, mais aussi par des lectures, des mises en espace…
En 1998 est créé le premier spectacle de la compagnie, Les Oranges d’Aziz Chouaki,
La pièce sera jouée plus d’une centaine de fois, dans des théâtres mais aussi en appartement, et dans des petites salles de foyer.
Depuis, Laurent Vacher a mis en scène une douzaine de pièces qui tournent en France et à l’étranger, formant un répertoire.
De 2000 à 2003, la Compagnie du Bredin a été en résidence à Forbach, puis au Théâtre Gérard Philipe de Frouard de 2004 à 2008. L’année 2010 verra si tisser de nouveaux liens entre la Comapgnie du Bredin et le Pays de Briey avec un travail de trois ans autour des Utopies Urbaines en complicité avec l’Action Culturelle du Pays de Briey. La poursuite de ce travail inscrit sur le territoire lorrain a également été possible grâce au conventionnement de la compagnie par la DRAC Lorraine depuis 2006. Le conventionnement leur a permis de développer ce travail axé sur la création théâtrale contemporaine, guidés par une quête d’exigence et de pertinence, d’emmener un grand nombre d’artistes d’aujourd’hui dans notre parcours et de partager la chaleur et l’intérêt de nos rencontres à un plus large public.
THÉÂTRE TOUT PUBLIC
à partir de 10 ans
d’après le roman de Florence Seyvos
adaptation et mise en scène Laurent Vacher
avec Benoît Dattez, Odja Llorca, Laurent Pallu
collaboration artistique Charlotte Lagrange
magie/fakirisme Benoît Dattez
chorégraphie Farid Berki
scénographie Olivier Fauvel, Laurent Vacher
son Michael Schaller
lumière Claire Gondrexon
vidéo Florian Martin
costumes Virginie Alba, Eugenia Piemontese
régie générale Olivier Fauvel
administration-production Véronique Felenbok
durée 1 h 10
PRODUCTION
production Cie du Bredin – Laurent Vacher
coproduction Château Rouge – Annemasse
avec le soutien de la Chartreuse – Centre National des Écritures du spectacle, de l’ADAMI et de la SPEDIDAM
La Compagnie du Bredin est subventionnée par la DRAC Lorraine –Ministère de la Culture et par la Région Lorraine.
VISUEL
crédits photo Christophe Raynaud de Lage
DOSSIER DE PRESSE
CALENDRIER
2 > 5 octobre 2018 • TAPS • Strasbourg
19 octobre 2018 • Théâtre de l’Hôtel de Ville • Saint-Barthélemy-d’Anjou
30 novembre 2018 • Espace Marcel Carné • Saint Michel-sur-Orge
15 février 2019 • La Coloc’ de la Culture • Cournon d’Auvergne