Compagnie BurnOut – Jann Gallois

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MANDALA – LE PROJET

Mandala signifie littéralement « Pays Pur » en sanskrit. Il désigne à la fois le monde que l’âme peut connaitre une fois le Salut atteint et le chemin pour y parvenir. Il est symboliquement représenté par des superpositions de formes géométriques à la symétrie parfaite dont l’harmonie qui en émane le classe dans les « géométries sacrées » présentes dans tous courants religieux. Ce jeu de géométrie est ici rendu visible par la simple disposition des corps se déplaçant constamment dans l’espace selon différentes qualités de mouvement tout en suivant une évolution rythmique précise afin de mettre l’accent sur la beauté de chaque instant.
 
« Avec Mandala, j’ai le souhait de développer une écriture chorégraphique exclusivement centrée sur la prise d’espace à travers une pièce mettant en scène un grand nombre de danseurs amateurs. L’objectif est de créer une œuvre chorégraphique originale à visée pédagogique. En effet, l’écriture étant essentiellement axée sur la prise d’espace et les effets de groupe, la gestuelle est totalement adaptée aux danseurs amateurs. Cela leur permet de découvrir ma façon d’écrire la danse, ma conception du mouvement et mes différentes méthodes de travail tout en leur faisant vivre « de l’intérieur » les chemins que traverse une œuvre chorégraphique, depuis ses prémisses en studio jusqu’à sa représentation devant un public. Ce projet est aussi l’occasion pour moi de développer des outils d’écriture exigeants centrés sur la spatialisation des corps, il s’inscrit pleinement dans la recherche chorégraphique que j’ai menée jusqu’à présent. »
 
Jann Gallois
 
 
Mandala est diffusé en double plateau avec la pièce Reverse pour un programme de 60 minutes.
 

REVERSE – LE PROJET

Jann Gallois développe ici une écriture autour de différentes techniques phares de la danse hip hop dont elle est issue, tels que le Reverse, le Head Spin ou encore le Chair Freeze.

Toute une déclinaison de mouvements impliquant cet appui constant de la tête au sol. Chorégraphié au millimètre prêt, Reverse ne manque pas d’évoquer l’homme-machine pris dans la mécanique d’un système complexe et ordonné pour finalement laisser place à une composition circulaire qui arrondit les angles et fait progressivement naitre une osmose collective.

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JANN GALLOIS

Dans quelle dimension un corps peut-il s’engager afin de raconter ou d’évoquer quelque chose? Voici la première question qui m’habite lorsque la nécessité de créer me vient, car l’essentiel de mes recherches est de donner une traduction sensible à ce qui peut paraître, dans un premier temps, abstrait. J’ai besoin avant tout de parler de nous. Des hommes et des femmes que nous sommes, et que j’observe avec autant de fascination que d’aversion. J’y vois des âmes enfermées dans des boites, des boites qui gesticulent, interagissent, et se démènent comme elles peuvent pour donner un sens à leur petit bout de vie ici sur Terre. Des âmes pleines de force divine dont elles sont l’essence même, mais malheureusement bien souvent aveuglées par le piège de l’égo. La crise que nous vivons n’est pas simplement économique et financière, mais aussi philosophique et spirituelle. Elle renvoie à des interrogations universelles : qu’est-ce qui rend l’être humain heureux ? Qu’est-ce qui peut être considéré comme un véritable progrès ? Quelles sont les conditions d’une vie sociale harmonieuse ? Ce sont toutes ces questions qui me traversent et qui génèrent en moi l’envie d’exprimer et de partager cette réflexion à travers des corps en mouvement, car le corps, lui ne ment jamais. La danse est pour moi l’expression pure de l’âme. Lorsque qu’on danse avec son coeur ouvert, l’âme qui vibre à l’intérieur peut alors parfois atteindre le coeur d’un autre s’il accepte lui aussi de s’ouvrir. La danse est ce langage universel qui unit tous les peuples, tous les âges, d’où que l’on vienne et qui que l’on soit. Je perçois un corps en mouvement tout comme j’écoute une musique, l’art chorégraphique est pour moi un chant du corps visuel et graphique. Ainsi, tout comme jouer de la musique, danser c’est libérer une vérité intérieure purifiée de toutes codifications et limitations du langage. Pouvoir révéler l’ineffable qui se trouve en chacun de nous. Travaillant une matière palpable, celle du corps, je la pétris en cherchant toujours à retranscrire les effets physiques d’une ‘traversée’. Comment, par exemple, un corps peut-il être traversé par une force gravitationnelle décuplée ( P=mg ), par un trouble psychique ( Diagnostic F20.9 ) par la présence d’un ou des autres ( Compact et Quintette ) ou encore par la décision arbitraire d’un groupe extérieur à qui l’on remet tous les pouvoirs en main ( Carte Blanche ). Je crée systématiquement en m’imposant une contrainte centrale, simple, propre à chacune de mes créations, et m’efforce de la maintenir car j’y vois alors un moteur à la créativité. Enfin j’aime finir par une situation du grand maître yogi B.K.S Iyengar dont l’oeuvre magistrale et la compréhension du corps m’est d’une profonde source d’inspiration : ‘Tout l’enjeu est d’apprendre à faire de son corps non pas un obstacle mais l’instrument même de sa propre réalisation’. Jann Gallois


DISTRIBUTION-PRODUCTION DE MANDALA

Chorégraphie, mise en scène et costumes : Jann Gallois
Assistants chorégraphes : Marie Marcon et Geoffroy Durochat
Création musicale : Charles Amblard
Création lumière : Cyril Mulon
Création costumes : Jann Gallois

20 danseurs amateurs et/ou professionnels volontaires
A partir de 15 ans
Durée : 30 minutes (estimation)

Production : Cie BurnOut
Coproduction : Théâtre Paul Eluard (TPE) de Bezons, Scène conventionnée d’intérêt national « Art et Création » – danse
Avec le soutien du Conseil Départemental du Val d’Oise
 

DISTRIBUTION-PRODUCTION DE REVERSE

Chorégraphie, costumes et scénographie : Jann Gallois
Interprètes : Mickael Alberi, Romain Boutet, Hugo De Vathaire, Geoffroy Durochat, Razy Essid
Création musicale : Christophe Zurfluh
Création lumières : Cyril Mulon
Participation aux costumes : Hitomi Tsuchida, Claude Murgia

Durée : 25 minutes

Production Cie BurnOut
Coproductions Le Carré, scène nationale de Château-Gontier – Centre d’art contemporain d’intérêt national
Accueil en résidence La compagnie bénéficie de l’accueil en résidence de Pôle en Scènes/Centre chorégraphik Pôle Pik.

Production 2018 Centre Chorégraphique National de la Rochelle
Coproduction 2018 Dance Dance Dance @ YOKOHAMA 2018 (Japon) • Centre Chorégraphique National de La Rochelle / Cie Accrorap (France) • Biennale de la danse de Lyon, Pôle européen de création – Ministère de la Culture / Maison de la Danse aide pour la Biennale de la danse de Lyon 2018 • Chaillot – Théâtre National de la Danse • La Coursive, Scène Nationale de La Rochelle • La Rampe – La Pontanière, Scène conventionnée – Échirolles

Jann Gallois | Cie BurnOut reçoit le soutien de la DRAC Île-de-France au titre de l’aide à la structuration – Ministère de la Culture, de la Région Île-de-France au titre de la permanence artistique et culturelle ainsi que de la Fondation BNP PARIBAS.


DOSSIER DE PRESSE


PHOTOS MANDALA


PHOTOS REVERSE



 

©Julie Cherki


CALENDRIER

4 > 18 septembre 2021 : Résidence de création au Théâtre Paul Eluard de Bezons
18 septembre 2021 : Première au Théâtre Paul Eluard de Bezons, Scène conventionnée d’intérêt national « Art et Création » – danse
14 novembre 2021 : Festival 99, Tournefeuille
29 janvier 2022 : Théâtre du Champs de Foire, Saint-André-de-Cubzac
11 mars 2022 : Festival le Grand Bain, Lille
23 avril 2022 : Espace culturel Eole, Craponne
14 mai 2022 : La Ferme de Bel Ebat, Guyancourt