COMPAGNIE ACTopus – ROLAND AUZET

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RÉSUMÉ

Récit-théâtre pour une actrice, The One Dollar Story tient de l’album de famille, de l’enquête policière et de la quête initiatique à travers les grands espaces américains, dans l’ombre de Leonard Cohen et de sa célèbre chanson, Suzanne.
The One dollar story : l’histoire est celle de Jodie.
Née à Montréal dans les années 80, Jodie est comédienne à Portland dans l’Oregon entre autre… Elle survit grâce à des petits boulots, tantôt barmaid de nuit, tantôt dog-sitter, tantôt serveuse dans un resto vegan…  Quelques jours avant la mort de John Casterman, son père adoptif, elle apprend que son histoire n’est pas celle qu’on a bien voulu lui raconter. Jodie se lance dans une quête vertigineuse. Elle veut comprendre, remonter aux origines de sa solitude. Comprendre, c’est tout, comprendre qui est sa mère, son père et tous ceux qui l’entourent. Elle veut se connaître, réellement comme tout le monde, se connaitre par les causes.
En toile de fond, les années 70, années de jeunesse de ses parents. Jodie n’aime pas le souvenir de cette époque qui organise une mise en scène de la liberté comme une production hollywoodienne… Tout est faux, tout est fake. Elle se sent trahie. Jodie est virtuose de son histoire et même plus… Au fond, tout ce qu’elle raconte n’a peut-être jamais existé. Elle donne tellement de précisions, elle fouille dans les moindres recoins de sa mémoire et de son être que les suspicions les plus folles courent tout autour d’elle. S’invente-t-elle une biographie ? Est-ce une tentative désespérée de partager une histoire commune avec les spectateurs, partager la souffrance, les flous, et le grand questionnement de la vie et de la mort. Jodie est drôle, sévère.
Nostalgique ? Jamais.

NOTE DU METTEUR EN SCÈNE

« Si une nouvelle ère apparaît en ces temps « modernes » de redéfinition, c’est bien du 21ème siècle dont il nous faudra parler. Géopolitique bousculée, temps globalisé, redéfinition des libertés, gestion sanitaire du quotidien…
Alors que faire…? Veiller, sans doute, travailler à la pensée sûrement et ne pas laisser notre société vivre exclusivement à l’heure des annonces publiques et des débats partisans.
Les artistes de plateau mais aussi les concepteurs de toutes disciplines vont devoir trouver les mécanismes de travail correspondants à cette époque. Au fond, n’est ce pas œuvre de tous les temps que de chercher les contours de la création dans l’impossible des situations ?
Chez ACTopus, nous aurions dû être en répétition à Montréal lorsque l’annonce de la fermeture stricte des frontières a été annoncée.
Impossible de voyager, impossible de partager The one dollar story avec l’équipe québécoise du théâtre Prospero. Ce théâtre est producteur et l’annulation de cette production met en difficulté son existence même.
Alors, la décision a été prise de ne pas subir le poids de notre époque mais d’inventer une manière de travailler afin d’honorer l’engagement des équipes et le courage de l’ensemble des personnes présentes autour de ce projet.
Un Zoom multicanal va se mettre en place afin de répéter ce spectacle à distance à partir du 7 décembre prochain.
Un protocole de communication a été élaboré, testé puis accepté par tous. Nous serons en soirée (et la nuit – cause décalage horaire) au travail depuis – Paris 14ème vers Montréal Rue Ontario – afin de donner naissance ensemble à ce spectacle le 19 janvier prochain à Montréal. »

Roland Auzet


DISTRIBUTION-PRODUCTION

Texte Fabrice Melquiot
Conception, musique, mise en scène Roland Auzet
Jeu Sophie Desmarais
 
Coproduction Act Opus, compagnie Roland Auzet Le Groupe de la Veillée, Montréal

PHOTOS


©Cie Act Opus


DOSSIER DE PRESSE


CALENDRIER

Résidence de création du 7 décembre 2020 au 16 janvier 2021 – Théâtre Prospero, Montréal 
Création mars 2022 – Théâtre Prospero, Montréal